Les CAE

26 mai 2025

Et si démarrer une activité indépendante ne rimait pas forcément avec “créer sa boîte” ? Parlons des Coopératives d’Activité et d’Emploi (CAE).

Titre H2

De plus en plus de professionnels souhaitent entreprendre sans créer de structure juridique classique. Les CAE offrent une solution hybride : on développe son activité en autonomie, tout en bénéficiant du statut de salarié.

Deux statuts existent selon l’avancée du projet :

CAPE

Le CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) permet de tester son activité sans créer d’entreprise. Il offre une couverture sociale minimale, proche de celle d’un salarié, tout en permettant de conserver ses droits au chômage.

CESA

Le CESA (Contrat d’Entrepreneur Salarié Associé), quant à lui, repose sur un CDI, avec une rémunération basée sur le chiffre d’affaires généré. Il ouvre droit à une protection sociale complète : chômage, retraite, mutuelle, prévoyance.

Et concrètement, qu’est-ce qu’on y gagne ?

En CAE, on bénéficie d’un accompagnement individuel et collectif (stratégie, posture pro, gestion…), d’un écosystème d’entrepreneurs, d’outils mutualisés et de compétences partagées. Et surtout : on délègue toute la gestion administrative, comptable et sociale. On reste centré sur son métier, pas sur la paperasse.

Et côté contribution à la coopérative ?

Chaque CAE définit ses propres modalités : contribution fixe, pourcentage du chiffre d’affaires ou système par paliers. Le mieux reste de participer à une réunion d’information pour comprendre le fonctionnement et vérifier si ce modèle vous correspond.

Que ce soit pour tester un projet, sécuriser une reconversion ou simplement entreprendre autrement, la CAE est une vraie alternative. On y entre souvent pour expérimenter temporairement et on y reste parfois pour coopérer longtemps.

Sur la métropole lyonnaise, il existe une dizaine de CAE pour porter votre projet :

N’hésitez pas à les contacter pour plus de renseignements !

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