Une rencontre, une conviction, une coopérative
À l’origine de La Coop’ qui Compte, il y a trois experts-comptables aux parcours complémentaires, réunis autour d’un constat partagé : de nombreuses structures associatives, coopératives ou culturelles peinent à trouver un cabinet à la fois rigoureux, accessible et réellement engagé à leurs côtés.
Nous avions aussi à cœur de bâtir un modèle économique en accord avec nos convictions. Un modèle qui place l’intérêt des client·es-bénéficiaires au centre, qui reconnaît pleinement la valeur du travail de nos équipes et qui s’enrichit de l’implication des différentes parties prenantes.
C’est ainsi qu’en 2024 est née La Coop’ qui Compte un cabinet où l’expertise comptable se met au service de l’utilité sociale.
Un cabinet où salarié·es, partenaires et client·es-bénéficiaires participent aux décisions et où l’intelligence collective fait vivre un projet coopératif, durable et porteur de sens.
Nos engagements
Une coopérative avant tout
Être une coopérative, pour nous, ce n’est pas un statut juridique. C’est une manière d’entreprendre, de décider, de partager.
Comme toutes les SCIC, nous nous fondons sur des valeurs fondamentales : entraide, démocratie, équité, responsabilité sociale. Mais nous cherchons à les faire vivre concrètement, dans nos pratiques quotidiennes comme dans notre gouvernance.
Nous ne faisons pas que de la comptabilité. Nous réinventons les règles de notre profession, en cohérence avec nos valeurs.
- Chaque voix compte : 1 personne = 1 voix, quelle que soit la part détenue dans le capital,
- Notre gouvernance est ouverte à toutes nos parties prenantes : salarié·es, client·es-bénéficiaires, partenaires… chacun·e peut rejoindre la coopérative et contribuer activement à ses orientations,
- Nos activités, nos choix et nos résultats sont partagés de façon transparente et lisible.
- Le travail est au cœur de la création de valeur, et c’est sur lui que repose notre politique de répartition,
- Nous limitons les écarts de rémunération et refusons toute spéculation sur le capital,
- Aucune distribution de dividendes n’est prévue : 57,5 % de nos excédents sont affectés à notre mission sociale, dans une logique de lucrativité limitée et non spéculative.
- Nous portons une attention particulière aux conditions de travail, à la prise en compte des sensibilités et à l’équilibre entre engagement professionnel et respect des personnes,
- Chaque membre de l’équipe est valorisé pour ses compétences, son expérience et sa contribution au projet collectif.
Une gouvernance démocratique et ouverte
Une répartition équitable de la valeur
Un engagement humain dans l’organisation du travail
Une contribution à l’intérêt collectif
Notre mission sociale est claire : rendre les services comptables et financiers accessibles, compréhensibles et utiles à celles et ceux qui portent des projets collectifs.
Nous sommes fiers d’accompagner des structures qui s’engagent pour une société plus solidaire, plus inclusive et culturellement vivante, et de contribuer, à notre échelle, à faire émerger une autre vision de l’entrepreneuriat : plus humaine, plus responsable, plus coopérative.
Parce que l’intérêt collectif ne se décrète pas : il se construit, dans la durée, par des choix concrets et cohérents à tous les niveaux.
- Pour nos client.e.s et bénéficiaires :
- Une tarification accessible et équitable, adaptée aux capacités contributives de chacun·e.
- Une affectation volontaire de nos excédents : via du mécénat financier ou du mécénat de compétences, pour soutenir l’émergence de projets nouveaux ou fragiles.
- Un accompagnement impliqué, porté par une équipe passionnée, investie et profondément alignée avec les valeurs du collectif.
- Pour nos salarié.e.s et associé.e.s :
- Une réappropriation du travail : semaine de 4 jours, équilibre des temps de vie, participation aux décisions.
- Une valorisation des compétences, de l’autonomie et de la singularité de chacun·e.
- Une politique sociale cohérente : limitation des écarts de rémunération, attention portée à l’inclusion, la diversité, et au respect de toutes nos parties prenantes.
Concrètement, cet engagement prend plusieurs formes :
Un réseau d’acteurs engagés
Nous avons à cœur de faire vivre un écosystème coopératif où chaque acteur — salarié·e, partenaire, client·e-bénéficiaire — peut jouer un rôle actif dans la dynamique collective.
Nous sommes convaincus que la richesse de notre projet tient à celles et ceux qui le font vivre, ensemble, sur le territoire.
C’est pourquoi nous offrons à chacun·e la possibilité de devenir sociétaire de la coopérative, de participer à la gouvernance, de contribuer aux orientations stratégiques… mais aussi de tisser des liens avec d’autres acteurs engagés au sein d’un réseau local partageant les mêmes valeurs.
Rejoindre notre coopérative, c’est faire partie d’un réseau vivant, solidaire et actif, qui avance collectivement vers un modèle plus juste, durable et responsable.
- Commown : nous louons notre parc informatique auprès d’un fournisseur coopératif, avec des équipements à fort indice de réparabilité, pour réduire notre empreinte écologique,
- Télécoop : nos lignes téléphoniques sont souscrites auprès d’un opérateur mobile engagé pour la sobriété numérique,
- La Gonette : nous acceptons les paiements en monnaie locale et nous nous engageons à faire circuler cette richesse dans l’économie locale lyonnaise,
- Label « Engagé à Lyon » : obtenu en juillet 2025, il reflète notre engagement réel en faveur d’une transition écologique et sociale.
- défend une économie fondée sur la coopération plutôt que la compétition,
- soutient les structures de l’ESS et de la culture dans leurs besoins de structuration,
- favorise les circuits courts, les partenariats responsables et la circulation des ressources sur le territoire.
Concrètement, cet engagement se traduit par des pratiques cohérentes :
Nous souhaitons faire vivre un collectif qui :
Notre équipe
Quentin Breuillot – Collège EC salariés
Expert-comptable et commissaire aux comptes à Lyon, Quentin défend une vision durable et engagée de son métier, entre rigueur professionnelle et proximité de terrain — souvent à vélo, au plus près des projets qu’il accompagne.
Formé en audit financier à Paris, il se spécialise rapidement dans l’accompagnement des structures associatives, culturelles et artistiques, animé par une réelle envie de comprendre et faire vivre la culture de l’intérieur.
Il anime régulièrement des ateliers à destination des porteurs de projets, pour transmettre, outiller et sécuriser les initiatives collectives.
Pauline Courant – Collège EC partenaires
Expert-comptable à Rennes, Pauline est une partenaire de la première heure de La Coop’ qui Compte.
Passionnée de scène autant que d’économie sociale, elle conjugue engagement coopératif et amour des levées de rideaux, au service des dynamiques culturelles et solidaires bretonnes.
Elle découvre l’ESS par la comptabilité associative et la compensation carbone volontaire, avant de fonder Transition ESS en 2022.
Aujourd’hui, elle accompagne les structures engagées avec une grande connaissance du terrain et une approche sensible, ancrée et expérimentée.
Camille Garros – Collège bénéficiaires
Diplômée d’expertise comptable et administratrice d’une fondation culturelle, Camille mêle avec talent rigueur professionnelle, fibre artistique et goût de l’aventure.
Formée aux côtés de Quentin à Paris, elle se spécialise dans l’accompagnement du secteur culturel, avant de s’offrir une parenthèse de liberté en parcourant la France à pied sur les sentiers de l’Hexatrek.
Elle rejoint ensuite la Fondation Geneva International Film Festival (GIFF), où elle met son expertise au service des arts et de la création. Chanteuse, danseuse, baroudeuse, Camille incarne un lien vivant entre comptabilité, culture et liberté de mouvement.
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Foire aux questions
Pour garantir une gestion rigoureuse et transparente, la tenue d’une comptabilité s’impose dès la création de l’association !
Dans de nombreux cas, les associations ne sont pas tenues d’établir des comptes annuels complets (bilan, compte de résultat, annexe), ni de suivre le plan comptable général. Un simple enregistrement chronologique des recettes et dépenses peut alors suffire, avec ou sans synthèse annuelle.
Certaines situations rendent toutefois obligatoire l’application des règles comptables, notamment lorsque :
– les statuts ou une convention de subvention l’exigent,
– l’association exerce une activité lucrative fiscalisée,
– elle bénéficie d’un agrément sportif,
– une collectivité publique lui verse plus de 75 000 € ou plus de 50 % de son budget,
– elle est organisme de formation ou emploie des salariés,
– elle reçoit plus de 153 000 € par an de subventions publiques ou de dons ouvrant droit à reçu fiscal…
Cette liste n’est pas exhaustive, n’hésitez pas à nous contacter.
En principe, une association doit avoir une gestion désintéressée pour conserver son but non lucratif.
Elle est considérée comme telle si les 3 conditions suivantes sont réunies :
– les dirigeants sont bénévoles, sans intérêt direct ou indirect aux résultats,
– aucun bénéfice n’est distribué,
– l’actif est transmis à une autre association en cas de dissolution (hors reprise d’apports).
Un régime de tolérance permet toutefois une rémunération allant jusqu’à ¾ du SMIC brut mensuel par dirigeant, sans remettre en cause la gestion désintéressée.
Au-delà, un second régime fondé sur les ressources annuelles permet, sous conditions strictes, de rémunérer plusieurs dirigeants.
Contactez-nous pour une étude personnalisée.
Non, ce n’est pas plus compliqué que pour une SARL ou SAS classique !
Créer une coopérative (SCOP ou SCIC) implique, comme toute société, de définir un modèle économique, d’étudier son marché, de réunir du capital et de rédiger des statuts.
La dimension collective demande simplement un peu plus d’anticipation : comptez en moyenne 2 à 3 mois.
Les coopératives restent avant tout des SARL, SAS ou SA, soumises aux mêmes règles de droit commercial, avec des statuts adaptés aux principes coopératifs : gouvernance démocratique, solidarité et partage de la valeur.
Les aides à la création (ACRE, ARCE…) sont accessibles, avec en complément un accompagnement et des financements dédiés (URSCOP, Socoden…).
Le modèle coopératif encourage l’implication des associés-salariés dans la gestion, tout en bénéficiant d’un appui tout au long du développement.
N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.
Cette analyse peut être complexe et nécessite parfois l’avis d’un avocat fiscaliste.
Elle repose sur 5 niveaux d’évaluation, visant à répondre aux questions suivantes :
1. L’association entretient-elle des liens privilégiés avec des entreprises ?
2. Sa gestion est-elle désintéressée ?
3.1 L’association concurrence-t-elle une entreprise commerciale ?
3.2 Exerce-t-elle son activité dans des conditions similaires à une entreprise ? (règle des 4 P)
4. Les activités non lucratives restent-elles significativement prépondérantes ?
5. Les recettes d’activités lucratives accessoires encaissées sur l’année civile dépassent-elles 78 596 € (seuil en 2024) ou 80 011 € (seuil en 2025) ?
Ces réponses permettent de déterminer si votre association est soumise ou non aux impôts commerciaux.
N’hésitez pas à nous contacter pour un accompagnement sur mesure.
Oui, une association peut exercer une activité commerciale, principale ou accessoire. Mais cela peut entraîner sa fiscalisation.
Si les activités non lucratives restent prépondérantes, les recettes lucratives peuvent atteindre 78 596 € en 2024 sans assujettissement aux impôts commerciaux.
En revanche, si les activités lucratives deviennent prépondérantes, l’association est imposée sur l’ensemble de ses activités, sauf si elle opte pour une sectorisation.
La loi ne fixe pas de méthode unique pour apprécier la prépondérance : elle doit refléter le poids réel de l’activité non lucrative.
Contactez-nous pour une analyse adaptée à votre cas.
Non, pas nécessairement.
Le changement de cabinet ne vous oblige pas à changer de logiciel. Dans la plupart des cas, nous pouvons nous adapter à votre outil actuel, surtout s’il s’agit d’un logiciel reconnu sur le marché.
En revanche, nous proposons systématiquement une migration vers le logiciel comptable collaboratif et intégré Fulll pour assurer une simplification des échanges, gagner du temps ou mieux répondre à vos besoins (pilotage, facturation, intégrations bancaires…).
Dans tous les cas, la continuité des données est assurée, et la transition est accompagnée pour éviter toute perte d’information.
N’hésitez pas à en parler avec nous : le bon outil, c’est surtout celui qui vous fait gagner du temps au quotidien.
Retrouvez toutes les informations : https://www.fulll.fr/entreprise/fonctionnalites
Notre priorité est de rendre les services comptables accessibles aux structures associatives et collectives, pour leur permettre de piloter leur projet sereinement sur le plan financier.
Chaque année, de nombreuses associations rencontrent des difficultés, voire disparaissent, faute d’accompagnement sur des sujets cruciaux comme la trésorerie, la fiscalité ou la viabilité économique.
Dans un souci de transparence et de respect du travail de chacun·e, nous avons fait le choix d’un taux horaire unique de 90 € HT, applicable à l’ensemble de nos client·es et de nos activités.
Le montant de nos honoraires dépendra donc essentiellement de la nature de votre demande, de la complexité de votre structure et du temps nécessaire pour bien faire notre travail.